Translate

vendredi 27 février 2015

Les Plug-ins ou modules d’extension

Comme vous savez probablement, OEM 12c doit une bonne partie de sa fonctionnalité et flexibilité aux « plug-ins ».

Qu’est-ce que c’est un «Plug-in » ?   
C’est un ensemble des fichiers de métadonnées qui a une fonction spécifique en fonction de la cible à surveiller.

Qu’est-ce qu’il fait ? 
En bref, le plug-in va dire à l’agent (OMA) comment collecter l’information des métriques pour une cible déterminée et va interagir avec l’OMS pour lui dire quoi faire avec cette information.

Comment y accéder?
La façon la plus directe est de passer par la console de l’OEM   






Dès que vous y accédez vous avez la liste complète de tous les plug-ins reconnus para l’OMS et qui sont disponibles pour un déploiement.



Il faut noter que vous avez trois colonnes importantes à regarder :


  • Dernière version disponible
    • Ceci, évidemment vous dites quelle est la dernière version du plug-in disponible sur le site d'Oracle
  • Dernier téléchargement
    • Son propre nom le dit tout.
  • Sur le serveur de gestion
    • Ceci, vous montre quelle est la dernière version que vous avez téléchargé sur le serveur OMS.

Une quatrième colonne à regarder serait le celle qui nous dit combien des agents ont reçu le plug-in



Mais, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Bon, dès que vous avez ciblé vos besoins -par exemple surveiller une ou des bases de données sur un serveur déterminé- il faudrait s'assurer d'avoir le bon plug-in à déployer vers cet "agent". 
Pour ce faire, il faut tout simplement faire un clic droite sur le plug-in ciblé et un ménu doit apparaître, ce menu nous donne la possibilité de l'envoyer soit sur le "Serveur de Gestion" ou "Agent de Gestion", dans notre cas, on va l'envoyer vers l'agent afin qu'il surveille nos bases de données.

Par défaut vous allez voir dans la liste le plug-in le plus récent à installer, et c'est lui lequel vous devez installer.



Si jamais c'est la première fois que vous téléchargez le plug-in il faudra tout d'abord l'envoyer -lire déployer- dur le Serveur de Gestion avant de pouvoir l'envoyer sur les Agents, sinon vous allez voir un joli message comme celui ci-dessous.



Des que vous cliquez sur "Continuer" vous allez voir la liste de possibles agents où déployer ce plug-in :
Note:  Évidemment je suis obligé de cacher le nom de mon serveur...


Dès que vous le sélectionnez et vous cliquez sur "Continuer" une vérification automathique aura lieu, si tout est correct vous allez voir le message ci-dessous.


En suite, cliquez sur "Continuer" une autre fois. et vous allez voir un résumé avant le déploiement. Vérifiez le tout avant de cliquer sur "Déployer"


Il faut tout simplement cliquer sur "Déployer" et attendre quelques secondes pour avoir votre plug-in déployé sur le serveur demandé.

Une fois déployé le plug-in commencera la collecte des données qui seront envoyés vers l'OMS et emmagasinés dans le référentiel ("repository").


Bonne journée













vendredi 20 février 2015

Packs de gestion - Management Packs

Bonjour

     Voici un petit résumé de l'information montrée par Oracle sur les licences et les fonctionnalités de chaque pack de gestion disponible.

Note: Cette information a été prise d'une installation OMS 12c et pourtant Oracle conserve les droits d'auteur sur ça. Je n'ai fait qu'un petit résumé.

C'est conseillé de contacter votre support Oracle pour faire l'estimation du prix à payer en fonction de votre infrastructure et de vos besoins.


Pack de gestion des applications pour Fusion Applications - AMPFA
Le pack de gestion des applications pour Fusion Applications fournit des fonctionnalités de gestion complètes permettant de surveiller et de gérer les applications Oracle Fusion.


Pack de réexécution de l'application - AR
La réexécution d'applications permet de tester de bout en bout la pile d'applications pour s'assurer que leurs performances et leur disponibilité ne sont pas détériorées lorsque l'infrastructure d'application connaît des modifications, telles que des mises à niveau de serveur d'applications, des modifications de plate-forme, etc. 


Pack de gestion d'Oracle Cloud pour Oracle Database - CMDB
Le pack de gestion d'Oracle Cloud pour Oracle Database permet de configurer un Cloud de base de données et d'utiliser un modèle Database-as-a-Service. 



Pack de gestion d'Oracle Cloud pour Oracle Fusion Middleware - CMMW
Le pack de gestion d'Oracle Cloud pour Oracle Fusion Middleware permet de configurer un Cloud de middleware et d'utiliser le modèle Middleware (ou Platform)-as-a-Service. 



Pack de gestion de configuration pour Applications - CMPA
Automatise les processus de configuration et de déploiement du logiciel et du matériel qui peuvent être très longs et engendrent souvent des erreurs sur les systèmes n'exécutant pas les logiciels Oracle. Ce pack offre des fonctions telles que la recherche et la comparaison dans tous les systèmes, la surveillance des configurations, la gestion des règles et une prise en charge de la conformité, la notation et les tableaux de bord de configuration de la sécurité, ainsi que la génération de rapports complets.



Pack de gestion d'Oracle Cloud pour le test - CMT
Le pack de gestion d'Oracle Cloud pour le test permet de configurer un Cloud de test et exécute le modèle Testing-as-a-Service. 



Pack de gestion pour Oracle Coherence - COHMP
Offre une solution complète pour surveiller, configurer et déployer un cluster Coherence. Ce pack simplifie la gestion des clusters Coherence en assurant le repérage automatique du cluster et de tous ses composants (noeuds, services, caches, connexions et gestionnaires de connexion). 



Lifecycle Management Pack pour Oracle Database- DBLM
Le pack Lifecycle Management Pack pour Oracle Database permet d'automatiser le cycle de vie entier de la base de données, en commençant par le repérage, la fourniture initiale d'infos de paramétrage, la gestion de la configuration et les modifications en cours. 



Diagnostics Pack pour Oracle Database- DD
Offre une solution complète, rentable et facile à utiliser, pour la gestion des performances des environnements Oracle Database grâce à des fonctionnalités inédites, telles que l'identification automatique des goulets d'étranglement de performances, la résolution guidée des problèmes et la surveillance de l'intégralité du système. Diagnostics Pack comprend les éléments suivants :
  • Surveillance et tendances des performances d'historique (base de données, RAC, hôte et cible de cluster)
  • Surveillance de l'interconnexion RAC/cluster
  • ADDM (Automated Database Diagnostic Monitor)
  • Référentiel de charge globale automatique
  • Notifications d'événements/d'alertes : méthodes, règles et programmations de notification
  • Historique des événements/des alertes/des mesures (base de données, RAC, hôte et cible de cluster)
  • Mesures définies par l'utilisateur
  • Arrêts de la surveillance/coupures planifiées
  • Modèles de surveillance
  • Actions correctives (y compris les actions en réponse à l'alerte)
  • Seuils de mesures adaptatifs
  • Lignes de base des mesures
  • Mode accès mémoire
  • Rapports sur les diagnostics, les performances et les événements
  • Tables/vues/API de la base de données et du référentiel stockant/affichant les données ci-dessus

Pack de masquage des données - DM (Data Masking)
Ce pack comprend les éléments suivants :

Masquage des données

Permet de masquer les données régulées ou confidentielles sur les systèmes de test et de développement. Les fonctionnalités de masquage des données vous permettent d'effectuer les opérations suivantes :

  • Créer ou utiliser des définitions de masquage : indiquez les tables et colonnes à masquer, ainsi que les formats utilisés à cet effet
  • Masquer les charges globales Real Application Testing telles que les fichiers de capture de charge globale et les ensembles de réglages SQL
  • Définir des bibliothèques de formats pour la réutilisation des formats standard sur l'ensemble des cibles
  • Définir et exécuter des scripts avant et après masquage
  • Exporter ou importer des modèles de masquage d'application
  • Exporter ou importer des bibliothèques de formats
Repérage et modélisation des données

Permet de repérer et de concevoir des modèles de données d'application servant de base de connaissances pour la création des définitions de masquage des données. Les fonctionnalités de repérage et de modélisation des données vous permettent d'effectuer les opérations suivantes :

  • Créer ou modifier des modèles de données d'application
  • Définir manuellement des applications, des schémas et des tables
  • Utiliser les pilotes de collecte de métadonnées prêts à l'emploi pour les applications personnalisées et packagées telles qu'Oracle e-Business Suite, Fusion Applications, etc.
  • Définir les colonnes confidentielles manuellement ou à l'aide du repérage de colonne confidentielle
  • Classer les colonnes confidentielles par type de confidentialité
  • Définir et gérer les types de confidentialité
  • Exporter et importer les modèles de données d'application
  • Vérifier et associer les définitions avec plusieurs cibles

Pack de gestion pour middleware non Oracle – DNOM
Offre une solution complète, rentable et facile à utiliser, pour la gestion des performances des environnements de middleware non Oracle et des applications qui y sont exécutées. Cet utilitaire fournit des fonctions inédites, telles qu'un faible temps système lors de la surveillance en cours d'exécution de toutes les activités Java, l'analyse de la perte de ressources mémoire, une fonction de trace de bout en bout des demandes Java concernant l'activité de la base de données Oracle et la surveillance de l'intégralité du système. 


Pack de gestion pour middleware non Oracle - DNOM
Offre une solution complète, rentable et facile à utiliser, pour la gestion des performances des environnements de middleware non Oracle et des applications qui y sont exécutées. 



Tuning Pack pour Oracle Database - DT
Offre un ensemble de nouvelles technologies révolutionnaires qui automatisent le processus de réglage de l'intégralité de l'application. Cela réduit considérablement le coût de gestion de la base de données, et améliore les performances et la fiabilité. Le Tuning Pack comprend les éléments suivants :
  • SQL Access Advisor
  • SQL Tuning Advisor
  • Ensembles de réglages SQL
  • Réorganisation des objets

Remarque : le Tuning Pack doit disposer d'une licence pour le Diagnostics Pack pour Oracle Database.



Management Pack Plus pour Identity Management - IDM
Permet aux entreprises de surveiller de manière proactive les mesures de disponibilité, de performances, de charge et de sécurité des déploiements Identity Management. 



Oracle WebCenter Portal Management Pack – MPWCS
Oracle WebCenter Portal Management Pack permet d'assurer la surveillance et la gestion de WebCenter Content : Serveur, WebCenter Portal : Espaces, WebCenter Portal : Services et WebCenter Portal : Structure. Oracle WebCenter Portal Management Pack comprend les éléments suivants :
  • Disponibilité et surveillance de tous les composants
  • Surveillance des performances de tous les composants
  • Analyse et génération de rapports d'historique
  • Seuils et événements
  • Surveillance des tableaux de bord


Oracle BI Management Pack - OBIM
Assure la surveillance et la gestion des composants Oracle BI (serveur de présentation, contrôleur de clusters, serveur Analytics Server, fonction de programmation et serveur DAC). Oracle BI Management Pack comprend les éléments suivants :
  • Disponibilité et surveillance de tous les composants
  • Contrôle de processus
  • Surveillance des tableaux de bord
  • Gestion de la configuration


Real User Experience Insight – RUEI
Oracle Real User Experience Insight (RUEI) fournit une analyse puissante de l'infrastructure réseau et d'activité. Vous pouvez surveiller l'expérience de l'utilisateur réel, définir les indicateurs clés de performance ainsi que les contrats de niveau de service et déclencher les notifications d'alerte pour les incidents qui constituent des violations de ces éléments. Cela permet de mesurer les temps de réponse des pages et des transactions utilisateur aux points les plus critiques de l'infrastructure réseau. Une fonction de diagnostic pertinente permet aux gestionnaires d'application et au personnel technique informatique d'effectuer l'analyse de la cause première.


Application Management Suite pour Siebel Applications - SBL
Application Management Suite pour Siebel Applications fournit des fonctionnalités de gestion complètes permettant de surveiller et de gérer les applications Oracle Siebel.


Pack de gestion du niveau de service – SLM
Fournit des fonctionnalités permettant de générer des rapports et de surveiller activement la disponibilité et les performances d'applications (services et applications Web), de sites et de composants d'infrastructure critiques, à l'aide de transactions synthétiques exécutées à partir de sites distants (indicateurs). Service Level Management Pack inclut les éléments suivants :
  • Création automatique de systèmes et de services pour les applications déployées
  • Modification de l'historique de suivi de l'appartenance au système
  • Tests de disponibilité, de performances et de syntaxe de service (pour tous types de tests)
  • Indicateurs d'exécution de tests
  • Règles de niveaux de service
  • Surveillance des services : performances d'historique et événements/alertes
  • Clichés des mesures
  • Lignes de base des mesures
  • Modèles de surveillance
  • Surveillance de la disponibilité, des performances, de la syntaxe des applications Forms, ainsi que de la conformité de niveau de service
  • Rapports sur les niveaux de service
  • Tables/vues du référentiel stockant/affichant les données ci-dessus


Module d'extension de surveillance système pour bases de données autres qu'Oracle - SMNOD
Assure la collecte des données de performances et de disponibilité, la surveillance en temps réel et historique, la gestion/surveillance des événements, les notifications et la génération de rapports sur les performances pour les bases de données autres qu'Oracle. 


Pack de gestion SOA EE - SOAM
Assure des fonctions de gestion complètes pour un environnement Architecture Orientée Services (SOA). Enterprise Manager permet à l'administrateur informatique de gérer les environnements d'exécution SOA en repérant Oracle SOA Suite 11g, les processus Oracle BPEL et les instances Oracle Service Bus.


Pack de gestion des données de test - TDM
Ce pack comprend les éléments suivants :

Création de sous-ensemble de données

Permet de créer un sous-ensemble vierge de toute référence de systèmes de production, de développement et de test. Les fonctionnalités de création de sous-ensemble de données vous permettent d'effectuer les opérations suivantes:

  • Créer ou modifier des définitions de sous-ensemble : indiquez les tables ou applications concernées et les règles de création de sous-ensemble
  • Prévisualiser les détails de sous-ensemble et les estimations d'espace
  • Définir et exécuter des scripts avant ou après sous-ensemble
  • Exécuter la définition de sous-ensemble sur toutes les cibles
  • Exporter ou importer des définitions de sous-ensemble
Repérage et modélisation des données

Permet de repérer et de concevoir des modèles de données d'application servant de base de connaissances pour la création des définitions de sous-ensemble de données. Les fonctionnalités de repérage et de modélisation des données vous permettent d'effectuer les opérations suivantes :

  • Créer ou modifier des modèles de données d'application
  • Définir manuellement des applications, des schémas et des tables
  • Utiliser les pilotes de collecte de métadonnées prêts à l'emploi pour les applications personnalisées et packagées telles qu'Oracle e-Business Suite, Fusion Applications, etc.
  • Définir les colonnes confidentielles manuellement ou à l'aide du repérage de colonne confidentielle
  • Classer les colonnes confidentielles par type de confidentialité
  • Définir et gérer les types de confidentialité
  • Exporter et importer les modèles de données d'application
  • Vérifier et associer les définitions avec plusieurs cibles

WLS Management Pack EE - WLSEE
WebLogic Server Management Pack Enterprise Edition fournit des fonctions de gestion complètes pour les environnements Oracle Fusion Middleware, Oracle WebLogic Server, Oracle GlassFish Server et Oracle Application Server. Ce pack inclut également la gestion des systèmes intégrés Oracle Coherence et Oracle Exalogic Elastic Cloud. 

jeudi 19 février 2015

OEM - URL inconnue ?

Parfois dès qu'on arrive chez un nouveau client, on peut se rendre compte que toute l'information nécessaire n'est pas toujours disponible ou documentée comme on aimerait.


Si jamais vous avez besoin d'accéder sur le site OEM installée d'un de vos clients mais on n'a pas l'information du port utilisé pour la connexion, vous pouvez aller sur le serveur et exécuter la commande ci-dessous.

Il faudrait par contre se procurer du mot de passe de SYSMAN avant de continuer.




[oms12@ServeurDuClient bin]$ ./emctl status oms -details

Oracle Enterprise Manager Cloud Control 12c Release 3
Copyright (c) 1996, 2013 Oracle Corporation.  All rights reserved.
Enter Enterprise Manager Root (SYSMAN) Password :
Console Server Host        : ServeurDuClient
HTTP Console Port          : 7788
HTTPS Console Port         : 7799
HTTP Upload Port           : 4889
HTTPS Upload Port          : 4900
EM Instance Home           : /u001/app/gc_inst/em/EMGC_OMS1
OMS Log Directory Location : /u001/app/gc_inst/em/EMGC_OMS1/sysman/log
OMS is not configured with SLB or virtual hostname
Agent Upload is locked.
OMS Console is locked.
Active CA ID: 1
Console URL: https://ServeurDuClient:7799/em
Upload URL: https://ServeurDuClient:4900/empbs/upload

WLS Domain Information
Domain Name            : GCDomain
Admin Server Host      : ServeurDuClient
Admin Server HTTPS Port: 7101
Admin Server is RUNNING

Managed Server Information
Managed Server Instance Name: EMGC_OMS1
Managed Server Instance Host: ServeurDuClient
WebTier is Up
Oracle Management Server is Up

et voilà, vous avez maintenant l'adresse URL à utiliser pour la connexion.

Bonne journée.

mercredi 18 février 2015

Survol d'une Pluggable database 12c

Je m'amuse à vous montrer une note que j'avais écrit il y a quelques mois, que j'espère sera encore utile pour ceux qui n'ont pas encore commencé à travailler avec la version 12c

Cette fois-ci je vais vous parler de la fonctionnalité Multitenant de Oracle12c et voici quelques petits détails que j’ai réussi à vérifier.

En principe le multitenant a besoin d’une licence, donc, ces essais ont été faits localement et juste pour des fins démonstratives dans un environnement Windows 64bits.

En principe, une base de donné container a été créée «CDB1 » celle-ci contient une base de données pluggable appelée «PDB1».

Avant de commencer, est-ce que vous vous rappelez des vues de système « USER » , « ALL » et « DBA » ? et que des fois, certaines de ces vues ont de problèmes de performance? 

Bon, dorénavant avec 12c et cette fonctionnalité de pluggable database on aura de vues préfixées « CDB_ »  et ces vues comportent de colonnes additionnelles telles que «con_id »  qui sert principalement à identifier l’appartenance d’un objet à un PDB ou à un CDB.



Cela dit, pour être plus clair avec l’explication, dès le début vous avez un container root qui s’appelle CDB$ROOT.

Pour ceux qui connaissent SQL Server, le container ressemble un peu (en gardant ses distances) à une installation SQL Server avec son « master » et « msysdb » et ses bases de données des utilisateurs.

Ci-dessous vous voyez la liste de containers ID avec leur respective base de données ou service.



·         Le con_id 1 est réservé pour le vrai CDB, nommé « CDB1 »
·         Le con_id 2 est réservé pour PDB$SEED qui est un «template » d’un PDB
·        Les con_id suivants sont assignés à tous les PDB créés sur le CDB. Dans mon exemple le con_id 3 correspond à « PDB1 »

Dès que vous ouvrez une session en tant que sys «sqlplus / as sysdba »  vous êtes dirigé automatiquement sur le container de CDB1  soit CDB$ROOT, vous pouvez valider cela avec les commandes ci-dessous.



 
·       Mais, allons voir comment est-elle vraiment enregistrée. La fenêtre ci-dessous montre les datafiles de notre base de données, mais juste de ceux qui font partie de notre CDB, n’oubliez pas que je suis sur un environnement Windows sans ASM.
 



Donc, pour aller voir la liste complète il va falloir recourir à la vue « CDB_ » respective. Ci-dessous on peut voir la liste complète des « datafiles » où on peut remarquer qu’on a effectivement d’autres « datafiles » pour la PDB appelée PDB1




La chose la plus intéressant c’est de remarquer qu’il y a un system et un sysaux pour la CDB et des autres pour le PDB. Mais à quel point sont-ils indépendants? On va le voir après.

·       Une autre chose à remarquer selon la documentation, il a juste un jeu de controlfile (bien sûr on peut en créer d’autres par sécurité) mais en fait, le seul controlfile existant est celui géré par le CDB; donc, comment sont gérés les datafiles de nos PDB’s ?
Pour cela on va créer un fichier de texte de notre controlfile





Voici une partie du résultat, comme on peut apprécier, il contient la liste complète de tous les datafiles ( CDB et PDB y compris), On peut voir aussi, les redologs partagés. Une fonctionnalité et un risque à noter.



On voit aussi, un undo pour l’ensemble de bd’s ou plus en cas d’un RAC CDB.

Qu’est-qui arrive avec le CONTROL_FILE_RECORD_KEEP_TIME? Si jamais on a plusieurs PDB, étant donné ce qu’on voit, on ne serait pas capable de conserver un délai différent par PDB.  Se servir d’un catalogue est presque une règle partout...presque. En plus, il faudrait configurer la valeur en fonction de la plus longue besoin de rétention parmi toutes les PDB. À noter que ces modifications on peut les faire seulement si on est connecté sur le CDB1.

·         Avez-vous pensé aux TEMP’s ?  il y en a juste un au moment de la création, cependant on peut créer un temp pour chaque PDB ce qu’à mon avis serait mieux, pour qu’il soit assigné comme son DEFAULT_TEMPORARY_TABLESPACE. Des autres temp’s pour les usagers ? Oui bien sûr.

Vous avez vécu certainement des problèmes avec le nombre grandissant des datafiles chez les clients, ceci ajouté à un manque de prévision au moment de créer la base de données ? Donc, il serait bon de bien choisir le MAXDATAFILES pas juste en fonction des datafiles d’une bd sinon de toutes les PDB’s qu’on pense y ajouter.
Il reste à voir aussi l’impact du MAXINSTANCES avec un environnement de plusieurs PDB’s, théoriquement il limite le nombre d’instances ouvertes, donc, aussi à surveiller.

·         Et comment accède-t-on à notre PDB ? Pour ça il y a quelques alternatives.
Soit, ouvrir la connexion directement ou changer la session, mais, il faut faire attention avec quelques petits détails.




        Qu’est-ce qui est arrivé dans ce cas?, on voit que le container actif est le PDB1 mais le nombre de la base de données est celle du container CDB1. Plus mêlés encore si on voit juste la liste des datafiles de PDB1?.



Même cas si on ouvre la connexion directement sur PDB1



Pourquoi? La réponse est simple, le V$CONTROLFILE montre l’information contenue dans le controlfile, et état donné qu’il y en a juste un…
Donc, si jamais vous avez des client où on fait cette validation dans les procédures, il faudra changer ça plutôt pour une lecture du SYS_CONTEXT.



Dans ce cas, on peut confirmer qu’on est bel et bien sur la base de données correcte.

·         Arrêt et démarrage? Pour arrêter une pluggable database vous avez une façon élégante et l’autre un peu plus connue, il faudrait quand même valider si les deux méthodes sont supportées par Oracle.
Dès qu’on est dans la session d’une pluggable database on peut faire ceci, veuillez noter le message très court à la fermeture et démarrage.



     Dès qu’on est dans la session de la CDB, on doit faire plutôt :

Mais, … il y a toujours un « mais », est-ce que notre pluggable database est vraiment fermée?



La réponse est non, ceci est compréhensible étant donné qu’un seul controlfile existe et qu’il est utilisé par le CDB, et qui pourtant il continue à accéder sur les datafiles de toutes les PDB’s existantes et ceux de la CDB.


·         Et l’alertlog ? Bon, il y en a juste un. Moins de complications pour gérer la rotation des logs?, oui probablement, mais plus compliqué à retracer les erreurs. Quand tout va bien, c’est bien beau :)




Bon, j’espère vous que cette information sera toujours utile pour quelques uns.



Bonne journée.

mardi 17 février 2015

Un gros "tracefile" en production - oradebug

Probablement cela a vous déjà arrivé, se retrouver devant d'une situation où un gros fichier trace qui commence à prendre tout l'espace disponible sur votre $ORACLE_HOME.
Si jamais cela arrive et vous ne voulez pas arrêter la BD ou vous ne pouvez pas tout simplement le faire, moins encore penser ;a lancer un kill sur le processus de la BD ...oradebug vient au secours afin de nous permettre reprendre le contrôle de la situation et supprimer ou déplacer ce fichier très volumineux.  

Cet exemple a été exécuté sur une bd 11g en RAC sur Solaris 10.


Solution : 


  • Trouver le gros fichier en question
oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> ll *13718*
      -rw-rw----   1 oracle   dba         4.0G Mar  9 11:32 bd1_diag_13718.trc
  

  • Retracer le processus relié au fichier

oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> ps -ef | grep diag | grep BD

      oracle 13718     1   0   Feb 25 ?          30:31 ora_diag_BD1


  • Vérifier l'espace disponible   
oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> df -h /u01
      Filesystem             size   used  avail capacity  Mounted on
      /dev/dsk/c4t60060E8004570C000000570C00000378d0s6
                              39G    25G    13G    66%    /u01


  • Vérifier que la valeur de votre variable ORACLE_SID  
oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> echo $ORACLE_SID
      BD1


  • Même si le fichier est ouvert, on passe à le renommer. N'essaie pas de le supprimer parce que allez voir le fichier disparaître mais l'espace ne sera pas libéré.
oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> mv bd1_diag_13718.trc bd1_diag_13718.trcback


  • Attendre en moyenne une minute avant d'exécuter l'oradebug.
oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> sqlplus / as sysdba
     
      SQL> oradebug setospid 13718 ;
            Oracle pid: 9, Unix process pid: 13718, image: oracle@node1 (DIAG)
      SQL> oradebug flush ;
            Statement processed.
      SQL> oradebug close_trace ;
            Statement processed.
      SQL> exit
 Disconnected from Oracle Database 11g Enterprise Edition Release 11.2.0.1.0 - 64bit Production
            With the Partitioning, Real Application Clusters, Oracle Label Security, OLAP
            and Data Mining Scoring Engine options


  • Après quelques secondes, un nouveau fichier trace sera créée par  Oracle, si cela n'est pas le cas, répétez une autre fois les commandes oradebug

oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> ll *diag*
      -rw-rw----   1 oracle   dba         4.0G Mar  9 11:32 bd1_diag_13718.trcback
      -rw-rw----   1 oracle   dba          732 Mar  9 15:10 bd1_diag_13718.trc         

oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> df -h /u01
      Filesystem             size   used  avail capacity  Mounted on
      /dev/dsk/c4t60060E8004570C000000570C00000378d0s6
                              39G    25G    13G    66%    /u01

oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> rm bd1_diag_13718.trcback
      rm: remove bd1_diag_13718.trcback (yes/no)? yes

oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> df -h /u01
      Filesystem             size   used  avail capacity  Mounted on
      /dev/dsk/c4t60060E8004570C000000570C00000378d0s6
                              39G    21G    17G    55%    /u01


Comme vous voyez, l'instance n'est pas tombée et l'espace a été libéré.

oracle@node1:/xxxx/admin/BD/bdump> srvctl status database -d BD
Instance BD1 is running on node node1
Instance BD2 is running on node node2
Instance BD3 is running on node node3